On vient de prendre notre café chez un torréfacteur qui a pour enseigne "Au bon nègre" à deux pas du Musée. Les choses sérieuses arrivent enfin, on va pouvoir approcher la bête ! On est prêt pour le Musée d'Unterlinden, le retable d'Issemheim s'y trouve. On fait la queue parmi des touristes belges du 3ème ou 4ème âge. On passe une première salle où des statues de saints à moitié défigurés, parce qu'ils leur manquent un bout de leur nez de pierre, sont exposées. Mon œil est attiré par la cour qu'il y a derrière la vitre. Il s'agit d'un cloître. Il se compose de quatre galeries charpentées qui forment un carré presque parfait et s’ouvrent sur un préau. Le cloître jouait un rôle fonctionnel, assurant la communication entre les différents bâtiments et l’église, mais aussi spirituel et liturgique, en tant que lieu de méditation, de prière et de procession. L'endroit est tellement hallucinant que je vois presque les femmes qui ont habité ce couvent, en prière ou marchant discrètement le long des galeries drapées de blanc, se superposer aux touristes qui m'entourent.
13.3.08
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