La Machine se met en route :

Le Retable fermé :
A la place de Saint Sébastien, un patriarche mâle
Body buildé. Il porte un costard, notre
businesspatriarche à tête de frelon tient
son portable à la main et a une oreillette.
Grünewald peint un Christ en souffrance, alors que souvent les Christs peints ont l'air paisible.
mad meg souhaite s'attacher à l'idée du "dolorisme".
à la place de l'agneau qui saigne, un poulet rôti.
Pour le groupe des pleureurs, peut-être une anorexique ou une sidéenne avec deux
autres personnages "sacrifiés" par le capitalisme.
La première ouverture :

On y verra en arrière plan le labo avec des écrans affichant des caryotypes. Les parties sombres du labo seront envahis de monstres dans des bocaux ou livres du XIXe sur les théories racistes de phrénologie...
A la place du concert des anges, le labo avec les anges en guise de savants/chercheurs.
Barbie sort enceinte du labo et se dirige vers la "sainte famille".
A la place de la vierge à l'enfant on verra Barbie avec Ken et leurs jumeaux parfaits qui posent dans un intérieur propre, hi-tech, branché déco etc...
Dans le dernier panneau, Barbie sera vieille ; elle se fera piquer par le médecin dans ce qui ressemble à une maison de retraite.

A droite une décharge/bidonville avec des hommes mutants qui y vivent.
Au centre la statue très réaliste d'un homme obèse et gigantesque qui se mange lui même à l'aide d'une paille.
Il tient une télécommande, il est éclairé par une télévision et son t-shirt est plein de taches qui forment une carte du monde. Voici, ci-dessous, le dessin préparatoire :

Le gros homme géant est assi sur un enorme fauteuil en or et en merde, inspiré directement d'un passage des chants de Maldoror où le Comte de Lautréamont décrit Dieu de manière très originale et particulière.