
Témoin, dans son enfance, des atrocités commises par les nazis en Yougoslavie, sa peinture exprime la douleur et la violence de cette mémoire. Il peint des hommes ou des animaux (le plus souvent des rats ou des chiens) dont les corps sont confrontés à des situations dramatiques et terrorisantes. Il "tente avant tout de laisser une cicatrice" dans la mémoire du spectateur du tableau.
En 2005, il médite sur la Crucifixion de Grünewald. Fasciné par le corps humain, un corps en souffrance, et cherchant à exprimer l’irrémédiable, la violence infligée par l’homme à ses semblables, c’est donc naturellement que Velickovic s’est confronté au thème de la crucifixion, et plus particulièrement à celle peinte par Grünewald dans le Retable d’Issenheim. (source : Velickovic-Grünewald: un dialogue avec l’art sacré par Amélie Adamo http://www.visuelimage.com/ch/velickovic_02/index.htm